Pourquoi les fonctions cognitives déclinent-elles avec l’âge, et que faire ?

Pourquoi les fonctions cognitives déclinent-elles avec l’âge, et que faire ?

Certaines études tendent à démontrer que le cerveau atteint ses pleines capacités cognitives, à l’âge de 24 ans. Celles-ci restent particulièrement bonnes jusqu’à l’âge de 45 ans environ, âge à partir duquel commence ce que les scientifiques appellent “le déclin cognitif”.

Mais pourquoi les fonctions cognitives ont-elles tendance à décliner avec l’âge ? Est-il possible de faire quelque chose pour empêcher, ne serait-ce que ralentir, ce phénomène naturel ? Dans la suite de cet article, les équipes Phytocea vous expliquent tout ce qu’il faut savoir à ce sujet.

Qu’entend-on, exactement, par déclin cognitif ?

”Déclin cognitif” est un terme utilisé afin de décrire la diminution progressive des capacités cognitives d’une personne. Cela concerne ses :

 

  • capacités d’attention,
  • capacités de raisonnement,
  • sa mémoire et sa capacité à résoudre des problèmes.

Pour beaucoup, ce processus est perçu comme étant inévitable. Et s’il est vrai qu’on observe un déclin cognitif l’âge avançant, s’imaginer qu’à partir de 45 ans et pour le reste de sa vie, une personne ne sera plus jamais capable de se souvenir de quoi que ce soit, est une perception totalement erronée.

Les symptômes liés au déclin cognitif

Si ce processus de déclin est une réalité scientifique à laquelle nous avons tous déjà été confrontés (en discutant avec une personne âgée, par exemple), celui-ci peut être maîtrisé, voire ralenti.

Encore faut-il en connaître et comprendre les différents mécanismes et symptômes qui y sont associés pour mieux les contrer.

D’une personne à une autre, la diminution de l’efficacité des fonctions cognitives peut varier. Généralement, on observe toutefois :

  • Des pertes de mémoire de plus en plus fréquentes : que ce soit sur du court ou du long terme, une personne plus âgée aura tendance à oublier certains événements, des noms, des rendez-vous, etc…
  • Des difficultés à engager et à tenir une conversation : suivre une conversation, la tenir, devient de plus en plus difficile. Une personne âgée va alors chercher ses mots, arrivera à moins bien comprendre ce qu’on lui dit, etc…
  • Des difficultés à se concentrer : se concentrer sur des tâches complexes, qui nécessitent beaucoup de réflexion, devient long et difficile. Il faut beaucoup plus de temps pour parvenir à ses fins, comparé à quelques années auparavant.
  • Difficulté à résoudre des problèmes, besoin d’organisation, impossibilité de prendre des décisions sont quelques-uns des autres symptômes qui peuvent aussi survenir.

L’âge, facteur numéro un du déclin cognitif ?

Lorsqu’une personne vieillie, le cerveau perd une certaine quantité de neurones. Or, les neurones sont absolument essentiels au bon traitement de l’information (enregistrement, traitement, restitution…).

L’âge induit une baisse de la neuroplasticité

L’un des troubles cognitifs qu’une personne peut rencontrer avec l’âge, c’est la baisse de la neuroplasticité. Il s’agit de la capacité du cerveau à se “réorganiser” et à former de nouvelles connexions neuronales.

Avec l’âge, celle-ci diminue. C’est pourquoi on dit souvent qu’avec l’âge, l’apprentissage de nouvelles compétences, d’une nouvelle langue, etc… Sont bien plus compliqués, surtout à partir de 65 ans, date à laquelle “le cinquième âge” du cerveau débuterait, celui ou les fonctions cognitives commencent à véritablement diminuer.

Vieillir réduit les quantités de myéline

Autre conséquence de l’âge, la baisse des quantités de myéline disponible. Il s’agit d’une substance essentielle, qui protège les neurones et qui facilite la transmission de messages nerveux.

Une récente étude, citée par l’Institut du Cerveau, met en évidence le rôle clair de la myéline et de sa plasticité (sa modularité) dans les fonctions cognitives ainsi que dans le comportement.

Nous y reviendrons plus en détail dans la suite de cet article, mais les chercheurs ont réussi à démontrer qu’une vie pleine, saine et épanouie permet, à elle seule, de corriger ces altérations de la myéline et donc, d’en ralentir la dégradation

Avec l’âge, apparaissent les maladies neurodégénératives

Enfin, l’âge peut aussi être synonyme d’apparition de maladies neurodégénératives graves et particulièrement impactantes. La plus connue n’est autre que la maladie d’Alzheimer.

Celle-ci impact les fonctions cognitives et entraîne une rapide perte de mémoire (la personne oublie peu à peu tous les détails de son quotidien, de sa vie). Des maladies qui sont causées par différents facteurs (génétique, environnement) et pour lesquels il n’existe malheureusement pas encore de traitement.

Comment prévenir et ralentir le déclin cognitif ?

Se pose, de fait, la question de savoir comment prévenir, voire ralentir le déclin cognitif, l’âge avançant. Voici quelques pistes à suivre !

Adopter un mode de vie sain

Adopter un mode de vie sain peut se faire à n’importe quel âge, par n’importe qui. Mais plus vous vieillissez, plus il est intéressant d’y penser. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Il faudra surveiller son alimentation, son sommeil, mais aussi s’assurer de bouger suffisamment.

Sport et exercice, pour la circulation sanguine

Plusieurs études démontrent en effet que 30 minutes d’exercice quotidien sont nécessaires pour rester en forme. Marche rapide, jogging, natation ou encore vélo, les options ne manquent pas.

Faire du sport, bouger, améliore la circulation sanguine. Le cerveau est davantage alimenté, oxygéné et fonctionne de manière plus optimale qu’en phase de sédentarité. Avec l’âge, si les sorties deviennent trop compliquées, faire des mouvements pour que le corps reste actif est une très bonne solution.

Bien manger, pour renforcer sa mémoire

En matière d’alimentation, certains régimes sont particulièrement recommandés pour préserver la bonne santé du cerveau. On pense, par exemple, au régime méditerranéen. Ce dernier met l’accent sur des aliments riches en oligo-éléments, comme les poissons, les légumes et l’huile d’olive notamment. De quoi faire du bien à son cerveau, tout en se faisant plaisir… Que demander de plus ?

Les fonctions cognitives sont aussi étroitement liées à la qualité du sommeil. Avec l’âge, et pour les préserver, il faut s’assurer de dormir suffisamment longtemps. Des nuits de 7 à 9 heures, réparatrices, sont vivement recommandées. Suivre, analyser et optimiser le sommeil n’a d’ailleurs jamais été aussi simple, tout un tas de gadgets (comme des montres) le permettant.

Stimuler le cerveau

Avec l’âge, certaines personnes peuvent se laisser aller, tant sur le plan social qu’intellectuel. Elles ne souhaitent plus rencontrer quiconque, ne souhaitent pas forcément partager quoique ce soit, avec qui que ce soit, ne participent plus à leurs activités de groupes…

Or, la stimulation mentale et sociale sont deux façons de prévenir le déclin cognitif. Encore une fois, la recherche tend à démontrer que la pratique d’activités intellectuelles stimulantes est une bonne manière de lutter contre le déclin des fonctions cognitives. Plusieurs activités sont adaptées.

Selon l’âge, la lecture, les puzzles ou encore les mots croisés, le sudoku et les jeux de société (ainsi que les dames, les échecs…) peuvent être d’excellentes activités vers lesquelles se tourner. Elles ne nécessitent aucun effort physique superflu et sont particulièrement engageantes.

Les sorties aux musées ainsi que l’apprentissage de nouvelles compétences sont autant d’activités particulièrement stimulantes, qui permettent de garder son cerveau, son esprit ainsi que son esprit critique, particulièrement actifs. Essayer d’apprendre une nouvelle langue, à jouer de la musique ou à se concentrer pour des actifs comme de la poterie, de la mosaïque, voire de la couture peuvent ainsi aider à lutter contre les effets de l’âge et le déclin des fonctions cognitives.

L’importance des relations humaines, même avec l’âge

Alors que 36% des personnes âgées affirment se sentir seules, il apparaît que la solitude est l’un des facteurs aggravants du déclin des fonctions cognitives. En effet, les interactions sociales sont absolument essentielles pour la bonne santé physique et mentale, de tout le monde.

Passer du temps avec des amis et la famille, participer à des activités de groupe et s'engager dans des discussions stimulantes peuvent aider à maintenir une bonne fonction cognitive. Au cours de ces rencontres, il est possible de discuter, d’échanger, de rire, de se confier et donc, de garder son cerveau actif.

Suivi médical et prévention

Enfin, une personne âgée se doit d’être bien suivie, notamment au niveau médical. L’âge n’aidant pas, la fragilité s’accentue avec le temps qui passe. Ainsi, avoir un suivi médical régulier est essentiel pour prévenir ou ralentir le déclin cognitif. L’idéal est de faire un bilan de santé, au moins une fois par an, voir deux fois pour les personnes âgées les plus sensibles ou les plus fragiles.

Ce rendez-vous médical permet de surveiller son état de santé global et de détecter le moindre problème éventuel tant au niveau physique que cognitif. Au moindre doute, il est recommandé de se tourner vers son médecin, pour échanger avec lui. Notons d’ailleurs qu’en matière de suivi médical et de prévention, faire appel à des spécialistes de médecine douce peut aussi fonctionner.

Naturopathie, sophrologie, acupuncture… Nombreuses sont aujourd’hui les spécialités naturelles qui aident à mieux se sentir, sans pour autant subir de trop lourds effets secondaires. Car avec l’âge, suivre un traitement peut s’avérer compliqué à cause des effets parfois lourds de certains médicaments.

Gestion du stress et de la santé mentale

L’une des nombreuses raisons pouvant expliquer le déclin des fonctions cognitives avec l’âge, n’est autre que le stress. Peu importe les raisons (santé, financière, familiale), l’anxiété et les angoisses sont bien présentes chez les seniors. Or, le stress produit du cortisol, qui s’en prend aux neurones et aux synapses (connexion entre les neurones) participant au déclin des fonctions cognitives.

La méditation, le yoga, la respiration profonde et d'autres techniques de relaxation peuvent aider à réduire le stress et à améliorer la santé mentale. Une pratique régulière, seule, à plusieurs ou accompagnée d’un professeur permettent de rapidement en ressentir les bienfaits. En cas de troubles plus sévères (anxiété chronique, voire dépression), consulter un spécialiste peut aider.

Phytocea, pour vous accompagner avec des produits sains

Chez Phytocea, nous prenons la question de la santé mentale, très au sérieux. C’est pourquoi, nous avons travaillé autour d’un produit dédié au renforcement des fonctions cognitives, à consommer sous forme de cure, peu importe votre âge.

Ce produit, c’est Re.Mind. Il s’agit d’une boite de compléments alimentaires, dans laquelle on retrouve 90 gélules (3 gélules à consommer, par jour).

Des compléments alimentaires développés à partir de produits naturels comme du Bacopa Monniera (plante adaptogène, qui calme le stress), du Ginkgo biloba, du magnésium, des vitamines (B1, B6, B9 et B12) ainsi que de l’acide alpha-lipoïque et de la phosphatidylsérine, pour soutenir les neurones.

Simple et rapide à consommer, ce produit a été spécifiquement pensé et formulé pour répondre aux besoins des personnes âgées qui souhaitent renforcer leur mémoire ainsi que leur aptitude à réfléchir, et limiter le déclin de leurs fonctions cognitives.

Conclusion

Le déclin cognitif est un phénomène complexe qui touche de nombreuses personnes à mesure qu'elles prennent de l’âge. Mais bien que ce processus chimique et naturel semble inévitable, il existe bel et bien des leviers à activer pour le limiter et le retarder. Des leviers d’ailleurs assez simples à mettre en place, qui ne nécessite pas beaucoup de temps, de ressources financières ou d’organisation !

En adoptant un mode de vie sain, en stimulant régulièrement votre cerveau, en gérant le stress et en optant pour un suivi médical régulier, vous pouvez considérablement améliorer votre situation. N’oublions pas, dans cette liste, l’exercice physique et le sommeil, qui sont d’autres facteurs hautement importants dans la vie de tous les jours, pour se sentir bien et assurer à son corps, son cerveau et son esprit, l’énergie nécessaire pour continuer à bien fonctionner.

Loin d’être une fatalité, le déclin cognitif ne doit pas vous faire peur. Aujourd’hui, les chercheurs en connaissent bien assez pour vous permettre d’y voir plus clair et anticiper du mieux possible. D’ailleurs, à travers nos produits, les équipes Phytocea vous permettent de travailler en ce sens. Pour plus d’informations sur nos compléments alimentaires Re.Mind, ne pas hésiter à nous contacter !

Pour en savoir plus

https://www.laboratoire-lescuyer.com/blog/nos-conseils-sante/cerveau-comment-lutter-contre-declin-cognitif#:~:text=Une%20%C3%A9tude*%20men%C3%A9e%20par%20une,%C3%A0%20comprendre%20commencent%20%C3%A0%20faiblir.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/perdons-nous-vraiment-des-neurones-des-la-fin-de-ladolescence_2096303.html

https://www.neuro-concept.ca/fr/quest-ce-que-la-neuroplasticite/

https://institutducerveau-icm.org/fr/actualite/deficit-de-myeline-a-lorigine-troubles-cognitifs-schizophrenie/

https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/alzheimer-maladie

https://www.rtl.fr/actu/sante/30-minutes-d-exercice-par-jour-est-ce-suffisant-7900342217

https://www.essentiel-autonomie.com/aider-quotidien/solitude-personnes-agees

https://www.laboratoire-lescuyer.com/blog/nos-conseils-sante/cerveau-comment-lutter-contre-declin-cognitif?srsltid=AfmBOooHTQYcBRcQIK0J8ueaIF53d9wTSBBO13Zrz4IQ9qhSqklB-zch

https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2006/04/medsci2006223p284/medsci2006223p284.html

https://aqnp.ca/documentation/degeneratif/vieillir-en-bonne-sante-cognitive/